PRESENTATION
Le remue-méninge, qu’est-ce que c’est ?
Rien de bien compliqué, rassurez-vous !
La littérature, nous l’aimons, et c’est ainsi qu’autour de Chantal, depuis 2014, un petit groupe de personnes se retrouve pour approfondir, nouvelles, extraits de romans, contes ou poèmes.
Nous analysons, échangeons idées et points de vue, sentiments et émotions suscités par le texte.
Le fonctionnement est simple : un des membres du groupe choisit un texte et le communique aux autres.
Les participants se retrouvent tous les premiers lundis du mois de 16h30 à 18h30, à la salle du Pérou.
Comment nous rejoindre ?
Tout simplement en prenant contact avec la responsable de l'atelier, par téléphone ou par mail, ou en nous rejoignant directement à la salle du Pérou.
Le formulaire d’inscription à télécharger sur le site et à remettre à la responsable.
Le montant de la cotisation pour l'inscription au Foyer rural est de 12 euros
Des nouvelles de Remue-Méninges
Remue-Méninges continue à nous faire découvrir des auteurs différents à travers des nouvelles, des contes, d'extraits de livres etc…
Parmi tant d'autres, voici une nouvelle de Dino Buzzati qui sait, comme à son habitude, nous plonger dans une histoire à la fois réaliste et fantastique.
« Le défunt par erreur »
Un matin, le célèbre peintre Lucio Predonzni, quarante-six ans, qui s'était retiré depuis longtamps dans sa maison de campagne à Vimercate, resta pétrifié en ouvrant son journal quotidien, car il venait d'apercevoir en troisième page, à droite en bas, sur quatre colonnes, le titre suivant :
L'ART ITALIEN EN DEUIL
Le peintre Predonzani est mort
Et puis au dessous, une petite note en italique :
Vimercate, 21 février. A la suite d'une brève maladie devant laquelle les médecins sont restés impuissants, le peintre Lucio Predonzani vient de s'éteindre il y a deux jours. Le défunt avait exprimé la volonté que l 'annonce de son décès ne soit communiquée qu'après les obsèques.
Suivait un article nécrologique fort élogieux, d'une colonne environ, plein de louanges, signé du grand critique d'art Steffani. Et il y avait même une photographie qui datait d'une vingtaine d'années.
Abasourdi, n'en croyant pas ses yeux, Prédonzani parcourut fébrilement l'article nécrologique, relevant en un clin d’œil, malgré sa précipitation, quelques petites phrases d'une réserve venimeuse, glissées ça et là avec une diplomatie indéniable, au milieu de volées d'adjectifs élogieux.
« Mathilde ! Mathilde ! Appela Predonzani aussi tôt qu'il eût repris son souffle. (………)
Dino Buzzati
Que deviendra le défunt par erreur ?
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Responsable de section : Chantal Boulet
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